Une semaine dans le PAF #2
- Détails
- Dossier par Nicolas Bonci le 15 mai 2009
Telle est leur vision
Après la première partie de mercredi, suite et fin de nos aventures cathodiques.
JEUDI 9 AVRIL
Rien.
Après la première partie de mercredi, suite et fin de nos aventures cathodiques.
JEUDI 9 AVRIL
Rien.
Alors que se profile à l’horizon la 16ème édition du festival de Gérardmer Fantastic’Arts 2009, avec dans sa besace une pelleté de films de "genre" plus ou moins attendus et susceptibles d’être présents (Lady Blood, Mutants, Ricky, Humains), L’ouvreuse se penche sur l’existence a priori inconciliable d’un cinéma d’auteur et d’horreur français. Attention le combat risque d’être sanglant !
Par un phénomène que ni le CSA ni les plus illustres spécialistes des médias n'ont encore parvenu à expliquer, les émissions consacrées au cinéma à la télévision française ont disparu à mesure que les grandes chaînes s'impliquaient dans la production cinématographique.
Faiseur d’images pour les uns, génie pour les autres, Darren Aronofsky ne cesse de diviser depuis ses débuts, y compris au sein de la rédaction de L’ouvreuse.
Une année de cinéma condensée en dix petites lignes, c'est le miracle des tops. Complètement futiles et partiaux (qui a vu les 500 films sortis en 2008 dans nos salles ?), les tops restent toutefois un bon moyen de résumer les horizons cinéphiles des rédactions, et surtout de se moquer en les ressortant quinze ans plus tard.
À l'heure où les termes "dark", "mature" et "adulte" semblent pouvoir légitimer n'importe quels films (notamment de super-héros), comblant pour l'occasion aussi bien un public qu'une critique fière de l'évolution, il est intéressant de faire le parallèle avec un genre d'une autre époque ayant produit des films adultes complets : le chambara - le film de sabre japonais.
Du vin chaud, du latex, John Landis, la brasserie du Grizzli, des spectateurs esthètes applaudissant un meurtre à la hache : pas de doute, nous sommes à Gérardmer.
Attention, ici ça sent la vase. Après les orfèvres de 2008, voilà la galerie des monstres du septième art, ceux qui font mal à l'œil et parfois ailleurs. Entre coups de gueule, déceptions et lassitude, il doit bien y avoir des films qui méritent vraiment d'être là (comment ça, tous ?).