Les Esquimaux Euhouards 2008 - Les nominations !
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- Dossier par l'ouvreuse le 17 décembre 2008
Trop classique et sage pour les uns, pas assez cynique ou renouvelé pour les autres, le cinéma de Shyamalan, à la croisée de plusieurs étiquettes (films de studios, mais d'auteur, mais fantastiques, mais intimistes, mais naïfs, mais brassant plusieurs degrés de lecture, mais quoi à la fin ?), se voit donc résumé par le plus petit dénominateur commun mettant tout le monde d'accord : "Y a twist".
En avril dernier paraissait aux éditions Stock Le milieu n'est plus un pont mais une faille, rapport de synthèse du Club des 13 mené par Pascale Ferran formé suite au discours de la cinéaste durant la cérémonie des Césars 2007.
Suite et fin de notre grand dossier sur Tim Burton. Après une première partie consacrée aux oeuvres qui ont fait l'unanimité (avec parfois dix ans de retard de la part des adeptes du retournement de veste), place à celles qui ont profondément divisées. Il va y avoir du sang !
Il est des artistes dont il serait bien vain de rédiger la biographie. Non pas parce que leur vie est aussi vide que peut l’être le cinéma d’Eric Rohmer. Pas non plus parce que leur parcours personnel serait aussi mystérieux qu’un David Lynch en grande forme.
Depuis vingt-et-un ans et Sous le Soleil De Satan de Pialat, le cinéma français attendait une nouvelle Palme d’Or. Entre Les Murs a donc reçu la récompense suprême du 61ème Festival de Cannes.
Depuis le 5 novembre 2007, une grève des scénaristes paralysait toute l'industrie du divertissement (séries, films, talk-shows). Heureusement, un accord a été trouvé in extremis permettant à la cérémonie des Esquimaux Euhouards d’avoir lieu. Et accessoirement l’autre cérémonie importante, les Oscars. L'occasion de revenir sur les fondements de cette crise et surtout ce qu'elle aura permis de révéler du système hollywoodien actuellement à l'oeuvre.
Lectrices, lecteurs, l'heure est grave : la culture se meurt. "Oui, depuis des décennies" seraient tentés de répondre les plus cyniques. Or nous parlons ici de la vraie culture : celle qui s'achetait et qui ne s'achète plus, celle qui permettait de cloisonner les strates sociales et qui est maintenant accessible à tous : nous parlons de la culture marchande voyons !