Inglourious ouvreurs

Five

La mère de toutes les ouvreuses

Non ce n'est pas une énième exégèse de ce film révisionniste, simplement une page de présentations qui n'avaient toujours pas été faites après plus de deux ans d'existence, quelle bande de malpolis. Puisque nous sommes souvent pris à tort pour un blog influent, alors bloguons sous influences.












Macfly MACFLY

AKA :
Le Gallo Sébastien
Age :
29 ans
Fonction IRL :
Afin de subvenir à mes besoins, employé dans une chaîne de télé locale. J'y fais principalement du montage de de l'infographie. Le reste du temps, je m'adonne à ce qui m'intéresse vraiment : écrire des scénarios et réaliser des films. La plupart de mes courts sont visibles ici : http://www.z313.org. Mon dernier projet en date est une série dont les trois premiers épisodes sont visible là : http://lameduse.serie.free.fr/

Cinéastes fétiches :
A cet instant T (car mes goûts ont tendance à être très fluctuants) : John Carpenter, George Miller, John McTiernan, Steven Spielberg, James Cameron, Brian De Palma, Quentin Tarantino, Tony Scott, Alfred Hitchcock, Walt Disney, Yoshiaki Kawajiri, John Hughes, Michael Bay, Stanley Kubrick, Tim Burton (avant sa tragique disparition), Oliver Stone et Tsui Hark.

Life :
Tout a commencé lors d'une soirée pluvieuse, après le JT de TF1. En effet ce jour là, Patrick Le Lay et ses potes diffusaient un film de Robert Zemeckis intitulé Retour Vers Le Futur. Ce fut le choc. Et l'engrenage : squattage du ciné et du vidéo club, Jeudis de l'angoisse, Mad Movies en intraveineuse, école de ciné, rencontre avec nicco, courts-métrages, ras-le-bol de l'état de la critique et du ciné français... Et donc L'ouvreuse. Merci TF1.

Digest :
Analyse d'une scène des Dents De La Mer.
Analyse d'une scène d'un film assez convenu.
Analyse de Boulevard De La Mort.
Critique de Twilight.
Le Pétoupé tue, et t'as intérêt à faire gaffe à ton cul.
Hommage aux frères Dardenne.



Mérovingien MEROVINGIEN

AKA :
Marceau Nicolas
Age :
24 ans
Fonction IRL :
Quel est le comble d’un chroniqueur de L’ouvreuse ? Etre ouvreuse dans un cinéma. Bon en vrai, je vend des tickets dans un cinéma d’ "art et d’essai" (notez l’importance des guillemets). Avant, je vendais du pop-corn chez UGC. Et avant, j’étais agitateur de curiosité et de cartes bleues à la Fnac. La consécration quoi.

Cinéastes fétiches :
Peter Jackson, Andy & Larry Wachowski, Sam Raimi, Steven Spielberg, James Cameron, Quentin Tarantino.
Impossible de ne pas me répandre en dithyrambes pendant des heures sur ces noms qui symbolisent le mieux mon idéal de Cinéma, entre références post-modernes, regard tournés vers l’avenir du médium, richesse visuelle, propos complexe contenu dans des trames narratives faussement simples, fusion brillante d’inspirations de la culture populaire (bd, jeu vidéo, japanime)…

Life :
J’ai grandi comme un marginal, en mangeant de la terre dans le Nord de la France, trouvant le réconfort dans les premiers Burton célébrant la différence d’êtres monstrueux. Puis un jour, j’ai découvert qu’on avait le droit de filmer des trucs aussi fous que Braindead et Evil Dead. A 12 ans, j’ai eu la sensation de perdre mon pucelage cinématographique pour la deuxième fois, devant Titanic. Pas de doute, entre l’écran et moi, il se passe un truc. Une passion s’affirme. Je dévore Hitchcock, Kubrick et tous ces grands noms reconnus partout. Je commence à faire le tri (Rohmer et Godard, non merci, sans façon). Puis j’ai l’impression d’être béni des Dieux lorsque trois trilogies viennent célébrer la reconnaissance mondiale d’une culture que j’aimais jusqu’alors sans parvenir à en saisir pleinement l’essence (Matrix, Le Seigneur Des Anneaux, Spider-Man). Avec l’aide de critiques brillants venus essentiellement de Mad Movies, j’ai pu remonter aux racines mêmes des mythes, démonter l’architecture complexe des images qui ont tant marqué ma cinéphilie et comprendre pleinement la portée universelle de ce médium. Peut être un jour passerai-je le cap de la réalisation. Dans l’attente de ce moment (attendu et redouté), je partage ma passion à l’écrit, notamment grâce à L’ouvreuse dont la note d’intention ne pourrait mieux résumer mes désirs de bosser aux côtés de nicco, macfly, simidor, zug et vendetta.

Digest :
Tim Burton : Nous nous sommes tant aimés (il y a plus de dix ans). Tentative de mise en parallèle entre la vie du réalisateur et son art, histoire de comprendre ce qui ne tourne plus rond chez lui (partie 1 ; partie 2).

David Lynch : L’analyse filmique est un exercice délicat, d’autant plus quand elle tente d’apporter des clefs de lecture à un cinéma encensé pour son apparente absence de logique. Si Lynch tend à répéter ses motifs depuis plus de vingt ans, j’avoue avoir une véritable fascination pour ses voyages mentaux aux confins de la folie. Aussi, plus j’observe INLAND EMPIRE, plus il me fascine.

Richard Kelly : Exemple typique du réalisateur dont je n’arrive pas encore à savoir s’il est un brillant artiste ou juste un petit malin. Sans doute un peu les deux, Kelly évolue constamment sur le fil du rasoir. L’occasion de me livrer à une double analyse de son Southland Tales, d’abord par écrit, ensuite en vidéo. Pas de meilleur exercice pour se confronter à deux types de langage critique et faire passer des idées similaires.

James Cameron / Quentin Tarantino : Je remercie toute l’équipe de L’ouvreuse de m’avoir laissé écrire les articles des deux meilleurs films de l’année 2009. Certains ont perdu un testicule dans la bataille mais je ne regrette rien : Inglourious Basterds & Avatar.

Steven Spielberg : Cinéaste sous-estimé souvent réduit au statut de simple faiseur de divertissement, j’ai tenté à plusieurs reprises d’apporter un éclairage différent sur ce qui fait la spécificité de cet artiste à la portée universelle, que ce soit par la force mythologique de ses films, leur dimension politique réellement transgressive ou leur portée philosophique. Enfin, comment ne pas évoquer ma critique sur le dernier Indiana Jones, preuve absolue que L’ouvreuse est toujours prête à entendre dire du bien de films jugés unanimement comme mauvais dès lors qu’il y a une réelle tentative de discours derrière (je rappelle qu’on m’a laissé défendre Lucky Luke et Michael Bay en ces lieux).



nicco NICCO
AKA :
Bonci Nicolas
Age :
30 ans
Fonction IRL :
Après quatre joyeuses années passées dans le spectacle et le touche-à-tout audiovisuel, j'ai rejoint une vie plus corporate en appuyant sur des boutons dans des régies TV il y a un an et demi, et cherche depuis du temps pour bosser divers projets.

Cinéastes fétiches :
Une Trinité composée de Sergio Leone, Stanley Kubrick et James Cameron, qui représentent à eux trois selon moi la quintessence du cinéma. Suivent de près les Melville, Ford, Fincher, De Palma, Kon, Duvivier, Amenabar, Greenaway, Coen, Oshii, Takahata, Verneuil, Peckinpah, Argento, Spielberg, Malick, McTiernan, Wachowski, Raimi, Verhoeven, Lumet, Siegel, Eastwood... Bref, plein.

Life :
Enfance devant Canal + donc grosse exposition au cinéma des 80's, même les films d'horreur ("Tant que tu ne fais pas de cauchemars tu peux", disait maman), une sous-culture alimentée par une boulimie de magazines (Player One, Mad, Impact, SFX, Casus Belli, Gen 4, Metal Hurlant, Fluide Glacial, Bannzai, Le Chasseur Français…). Ce nerdisme avancé (à l'époque on disait "nerd" ; enfin non, on ne disait rien, il n'y avait pas encore toutes ces nécessités identitaires, *soupir*), ce nerdissme donc, s'exprimait avant tout à travers les jeux vidéo et le désir d'en créer. Mais de rencontres en révélations, c'est le cinéma qui supplanta l'art vidéoludique dans mes priorités. Comme pour les JV, j'ai ressenti (et ressens toujours) ce besoin de connaître les racines de la chose, son évolution, son fonctionnement.

C'était au lycée, à 15 ans. Je découvrais de nouvelles manières d'aborder le cinéma, de le comprendre, à travers des revues dites sérieuses, adultes et respectables. Mon sens critique s'éguisait. A 15 ans et demi je ne supportaisplus tous ces films "commerciaux et débiles". Puis j'ai continué à creuser, à emprunter d'autres passerelles, et, curieusement, à 16 ans j'aimais de nouveau ces débilités marchandes, mais cette fois en connaissant les raisons, et par conséquent en comprenant pourquoi les lectures "intellectuelles" obligeaient à s'astreindre à une posture manichéenne.
Un jour je découvre qu'il y a une école de ciné près de chez moi. Inscription, concours, hop, rencontre avec Macfly. On y projette Funny Game et Pitch Black, et on comprend vite qu'on aura du mal à se faire comprendre.

Parallèlement une grosse partie de ce qui faisait ma culture zine disparaît. Je compense sur le Net avec forums et webzines, mais les hystéries des uns et opportunismes des autres finissent par lasser, d'autant qu'une grosse majorité ne montre aucune motivation revendicatrice mise à part la volonté de broder le plus grand pavillon au-dessus de l'océan des égos. Sous l'impulsion de quelques connaissances virtuelles, je créé un "site inutile" tel que je le qualifie dans le premier édito, et invite qui veut à me joindre dans "l'aventure". Y répondent Macfly, Zug, Vendie, Méro, Krys64, puis, plus tard, Simidor.

Ha oui, pourquoi "inutile" devez-vous vous demander ? J'espérais, un peu naïvement, à travers ce site et ses débats résoudre une partie de l'énigme qui me taraude l'esprit depuis des années : Pourquoi diantre du faux sang, un effet numérique ou un simple traveling sont plus vulgaires, faciles, commerciaux ou immoraux pour les leaders de l'opinion critique qu'un plan en full frontal d'une femme qui urine ?
Au bout de deux ans et demi, pas l'once d'un début de réponse.

Digest : Leçons culturelles au profit glorieuse nation France, Une semaine dans le PAF, Le Dictionnaire du Cinéphile
M. Night Shyamalan
Seven, Matrix, Le Deuxième Souffle, Les Beaux Gosses



Simidor SIMIDOR
AKA :
Eveno Guenaël
Age :
28 ans
Fonction IRL :
Juriste et politologue de formation, à présent bibliothécaire.
Pas de site perso : je n'ose encore publier mes écrits car ils propageraient une onde cthuluesque dans le paysage littéraire national.

Cinéastes fétiches :
Peter Jackson, parce que ce type n’est avare de rien et n’a jamais peur de repousser les limites de ce qui existe quel que soit le sujet auquel il s’attaque.

Les frères Coen
: J’aime cette manière unique de caractériser leurs personnages et le soin qu’ils apportent à chacun de leurs film, jusqu’à atteindre une certaine forme de perfection que ce soit dans la minutie ou dans le chaos.

Billy Wilder
: Toujours là bonne phrase placée où il faut et un sens du comique bluffant, Wilder et le seul cinéaste à allier aussi bien la satire, l'humanisme, la finesse, l'intelligence, l'émotion et l'élégance.

Sergio Leone
: Celui qui a su le mieux arrêter le temps pour étirer des moments au point de les rendre superbes et rendre foutrement sympathiques des salauds finis.

David Lynch
: Il a une manière de sublimer l'absurde et le sensoriel, ce qui fait de ses films de véritables expériences au-delà du sens, entre folie, beauté et mélancolie.

Sam Raimi
: Avec ses Spider-Man, Raimi a réconcilié l'humaniste et le gamin castagneur, deux faces d'une filmo qui était déjà brillante auparavant.

Terry Gilliam
: Impossible de ne pas citer le fou furieux qui nous a pondu le meilleur film de l'Histoire du Cinéma (si si, c'est une vérité, objectivement objective, Brazil est le meilleur film de l'Histoire du Cinéma) et puis 12 Monkeys, Bandits Bandits, Jabberwocky, Las Vegas Parano, etc.

Quentin Tarantino
: Pour ses dialogues, sa musique, ses personnages timbrés et son sens de la mise en scène.

+ une poignée de types aussi géniaux qui n’ont absolument aucun rapport les uns avec les autres : John Lasseter, Pete Docter, Brad Bird & Andrew Stanton. Et si le chef m’autorise à déborder du cinéma, je citerai entre autres David Simon & Ed Burns, Joss Whedon, Matt Groening, Doctor Who, Sherlock Holmes et les Monty Python.

Life :
Ma passion pour le cinéma est née tard, bien après la musique, l’écriture ou plein d’autres choses. Je me souviens (Ménélik style) de mes premiers Mad sur les bancs du lycée, des articles d’un grand homme qu’on appelle JPP, des VHS de films gores qui circulaient sous le manteau (ah Brain Dead !) et de nombreux après-midi perdus à m’engorger de films de toute sortes et pas franchement sains après le repas. Après-midi qui se transformèrent en journées une fois arrivé à la fac et qui me permirent d’élargir mon angle de découverte. Un peu plus tard vinrent de belles rencontres forumiques nées de passions communes pour le cinéma.
Pourquoi je suis devenu rédacteur ? En premier lieu pour communiquer mon enthousiasme pour certains films ou séries TV et pour faire découvrir (ou redécouvrir sous un autre angle) certaines œuvres qui me tiennent à cœur. Puis les rencontres évoquées ont fini par me faire sauter le pas en tant que contributeur, puis rédacteur au bout de quelques textes envoyés à dam' L’ouvreuse. La rédac’ a fait un chouette accueil au petit nouveau.

Digest : Sunset Blvd, Sur Ecoute, Doctor Who, Un Jour Sans Fin, Watchmen, L'Ombre D'Un Doute.



Vendetta VENDETTA
AKA :
Remacle Pierre
Age :
30 ans
Fonction IRL :
Après avoir réussi mes deux premières années de droit, j'ai pris une autre orientation. Et finalement, je suis sorti de l'université avec en poche une licence en criminologie. Tout ça pour terminer... à la Défense Belge ! Et oui, avec l'ami Zug, L'ouvreuse compte deux militaires dans ses glorieux rangs. Mais nous ne correspondons que très modérément aux clichés habituellement liés à cet état. Bon, allez, si : on aime la bière.

Cinéastes fétiches :
LA question qui tue. Impossible d'être exhaustif, mais on peut néanmoins citer... Steven Spielberg, le premier qui vient à l'esprit, et ce n'est probablement pas un hasard. Que dire sur l'ami Spielby qui n'ait pas déjà été mentionné ailleurs ? Pas grand chose à part qu'il était, qu'il est et qu'il sera.

Quentin TARANTINO : Rien que pour Kill Bill, Big Q a gagné mon respect éternel. C'est un psychotique ? Bah, quel surdoué ne l'est pas ?

John McTiernan : Cet homme, que dis-je, ce Maître est parvenu à allier compréhension absolue de l'Art du cinéma et approche humaniste du média dans lequel il évolue. Un amoureux du beau et du bon, tout simplement.

James Cameron : Ce qui est sidérant, c'est qu'à l'issue de quasiment chacun de ses films, on se dit que le cinéma repart sur de nouvelles bases. Cameron, l'homme qui crée les "avant" et surtout les "après".

John Carpenter : Comment considérer quelqu'un qui donne l'impression de se faire obéir de la peur au doigt et à l'œil ? Ajoutez à cela une lucidité parfaite sur la nature et l'évolution du genre fantastique ainsi que sur le monde du cinéma dans son ensemble, et vous obtenez ce que l'on appelerait un immortel si seulement la Pléiade du genre existait. Peu importe : immortel, Big John l'est déjà.

Ridley Scott : Certainement pas pour son actualité. Mais combien de réalisateurs peuvent se vanter d'avoir pondu un film tout simplement parfait ? Pas des masses. Notre ami nous en a donné deux. Tranquille.

David Fincher : Hypothèse : l'intéressé a réalisé les deux meilleurs films de serial killer de tous les temps et l'autopsie d'une décennie de la société occidentale dans sa globalité. Il est également un technicien hors pair et un artiste de l'image pour ainsi dire sans égal. Thèse : l'intéressé est un des meilleurs réalisateurs en activité. Démonstration : inutile. La thèse est contenue dans l'hypothèse.

Clint Eastwood : Le dernier des Géants. Le porteur de la flamme. L'Homme.

Shinichiro Watanabe : A travers deux séries animées miroirs l'une de l'autre, il nous a prouvé que le moteur suprême de l'homme est une quête inlassable, non-négociable et inextinguible de la liberté. Car avec elle vient la paix intérieure. La plénitude. La beauté. L'accomplissement.

Brian De Palma : Mais comment parvient-il à nous donner autant envie de lui donner des gifles quand il est mauvais et de le serrer fort contre nous quand il est bon ?

Matt Groening : Il paraît que Dieu nous a donné l'humour pour se faire pardonner de nous avoir donné le sexe. Matt Groening, lui, s'est contenté de nous donner deux des séries animées les plus drôles de tous les temps. Et il n'avait rien à se faire pardonner, lui. Merci, Matt.

Michael Mann : Formellement, peut-être le réalisateur le plus talentueux au monde.

Il en reste tant que je n'ai pas cité... Je pourrai encore mentionner Hitchcock, Friedkin, Pollack, Scorsese, Coppola, Trey Parker & Matt Stone. Ou encore le studio Pixar, Genndy Tartakovsky, sans oublier Chris Carter, qui a réussi à me faire supporter les lundis (jour de diffusion de X-Files en Belgique) de nombreuses années durant.

Life :
Contrairement à pas mal d'autres grands fans de cinéma, je ne suis pas tombé dedans quand j'étais petit. Mes souvenirs d'enfance sont davantage marqués par la musique, la lecture et la bande dessinée, voire les jeux vidéos. J'ai été bercé par le rock, le jazz et le blues : Clapton, Hendrix, Joplin, BB King, Les Doors, Fitzgerald avaient leur chaise réservée à la table familiale. La bande dessinée, c'est autre chose, c'est presque une obligation vu ma nationalité. La lecture m'a emmené vers le pulp : Bob Morane reste un de mes grands héros.
Le cinéma est arrivé bien plus tard. Je pense que le déclic s'est fait avec un film fort décrié depuis : Scream. Bien entendu, j'avais déjà vu à la télévision pas mal de grands classiques, quel que soit le genre. J'avais même des films préférés (les Retour Vers Le Futur sont à tout jamais gravés dans mon coeur) mais curieusement, jamais le virus du cinéma n'avait fait son nid jusque là. C'est peut-être pour ça que je n'en ai jamais vraiment voulu à Kevin Williamson pour toutes les merdes qu'il a pu nous donner par la suite. Appelez cela la reconnaissance du ventre si vous le voulez.
J'ai commencé à vouloir découvrir des choses plus anciennes. Je me suis aventuré de plus en plus loin dans les rayons des vidéoclubs et des programmations des cinémas. Et je n'en suis jamais revenu.
Depuis, j'ai vu de nombreux chefs d'oeuvre, découvert des réalisateurs, ri devant d'innombrables navets. J'ai arpenté les salles de cinéma, seul ou accompagné, multiplexe ou "art et essai".
J'ai discuté des heures durant avec des gens dont je partageais totalement, ou absolument pas, les avis.
Et j'aime toujours autant ça. Je ressens toujours cet inimitable frisson lors d'un générique de film au cinéma. Je dirai même que j'en ai besoin.
J'arrête, ça ressemble déjà trop à une confession lors d'une séance d'alcoolique anonyme : "Bonjour, je m'appelle Vendie et j'aime le cinéma".

Après un certain temps, j'ai eu envie de mettre des mots sur mes impressions quant aux films que je découvrais. Puis on est passé d'une simple envie à quelque chose de différent. Quelque chose de plus fort. J'en arrivais à devoir mettre des mots sur mes ressentis pour arriver à réellement "digérer" un film. A l'intégrer à ma réflexion. A mieux le comprendre. A le faire mien, en quelque sorte. Sans cette démarche, le film restait trop souvent "coincé" dans ma tête. Donc je l'ai fait. Sans trop savoir comment m'y prendre, j'ai rédigé un premier papier. Puis un autre. Puis encore un autre.
Et lorsque le projet de L'ouvreuse a vu le jour, j'ai directement voulu en faire partie. Et je ne l'ai pas regretté.
Cela fait trois ans. Et l'envie d'écrire est toujours là. Je dirai même que ces temps-ci, elle se fait de plus en plus pressante. A moi de prendre le temps de l'écouter davantage : j'ai encore pas mal de films "coincés" dans ma tête (nd nicco : Laisse-moi deviner… C'est Morse ?).

Digest :
Mon premier papier sur L'ouvreuse.
Un texte écrit le soir même de la vision de ce chef-d'oeuvre.
Le tout premier texte pour lequel j'ai fait un petit effort de structuration de la réflexion.
J'écris rarement sur quelque chose que je n'ai pas aimé, mais là, la déception était trop forte.
Si j'ai pu donner envie à une seule personne de découvrir cette ode à la liberté, je n'ai pas perdu mon temps.
Le film m'a laissé pantelant, ce qui n'a pas facilité du tout la rédaction de cette analyse.



Zug ZUG
AKA :
Zugasti Nicolas (le pseudo nicco étant déjà pris, j’ai rien trouvé de plus original que Zug !)
Age :
35 ans (le doyen de l’équipe)
Fonction IRL :
Je suis militaire et occupe des fonctions administratives : un planqué quoi !
Plus intéressant, je suis également rédacteur pour la revue Versus et dernièrement, je suis assez content de mon papier publié sur le blog de la revue consacré à Avatar qui a pris des proportions démesurées à mesure que je l’écrivais.

Cinéastes préférés :
Pas forcément dans l’ordre de préférence, les frères Wachowski, John Carpenter, John McTiernan, Johnnie To, Satoshi Kon, Tsui Hark, Bong Joon-Ho, Kathryn Bigelow, Paul Verhoeven, Alan J. Pakula, Quentin Tarantino, David Lynch, David Cronenberg, Florent-Emilio Siri, les frères Coen, Clint Eastwood, Brian De Palma, Alfred Hitchcock, Alejandro Amenabar, Clint Eastwood, James Cameron, Spielberg, Michael Mann.

Life :
Je ne suis pas un réalisateur frustré, je n’ai d’ailleurs aucune velléité de tenter l’expérience, je cherche seulement à partager ma passion, mes coups de gueule, donner envie de découvrir tel film ou réalisateur ou pourquoi pas de réévaluer (à la hausse ou à la baisse) une œuvre. J’ai conscience de mes lacunes cinéphiliques donc je ne la ramène pas trop (enfin, je pense). Autrement dit, tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien…
Si j’ai voulu écrire pour Versus c’était dans le but d’avoir une carte de presse et profiter des soirées des annonceurs (et chopper tout ce qui se trémousse au passage) mais non seulement on est pas payé mais en plus, on est invité à rien ! Du coup, même si je continue à participer à la revue, je me suis tourné vers le site de L’ouvreuse qui m’a immédiatement séduit par le ton et une vision du cinéma complémentaire (et souvent similaire) de Versus. Et faut dire que la madame sur la page d’accueil n'est pas désagréable à regarder, non plus ! Malheureusement, ici non plus on n’est pas payé et impossible de chopper….

Digest :
J’adore John Carpenter et pour mon premier article sur lui, je m’attaque à l’analyse de son film que je préfère, Prince Des Ténèbres. J’étais un peu tétanisé par la peur de raconter des banalités mais j’espère que cela ne s’est pas trop ressenti.

Parfois je me laisse emporter par les émotions et ça donne une critique virulente de X-Men Origins : Wolverine. Merde, c’est mon super-héros préféré qu’ils ont violé en place publique !

Mon analyse de Breaking News de Johnnie To m’a valu quelques louanges (c’est coooool !) mais surtout en a incité à le visionner (et ça c’est encore plus cooooool !). Voilà exactement pourquoi j’écris sur le cinéma.

J’ai jamais été très fort pour parler aux filles ou leur écrire pour déclarer ma flamme. Suffit qu’elle sache manier la caméra comme pas deux pour que je me lâche ! Ma déclaration d’amour à la très belle Kathryn Bigelow tient en une analyse en trois parties !




   

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RoboCom.

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