Animal Kingdom
La loi de la jungle
Il arrive de temps en temps que d'Australie, ou d'autres pays anglophones, proviennent des films qu'on croirait issus du moule hollywoodien. Animal Kingdom, grand prix à Sundance cette année, en fait partie.
Il arrive de temps en temps que d'Australie, ou d'autres pays anglophones, proviennent des films qu'on croirait issus du moule hollywoodien. Animal Kingdom, grand prix à Sundance cette année, en fait partie.
Les sorties rapprochées d’A Bout Portant de Fred Cavayé et La Proie d’Eric Valette consacrent le retour des séries B(urnées) de très haut standing dignes de Verneuil et Boisset, maniant avec brio spectacle populaire et exigences formelles. Ah non madame, rien à voir avec La Fille Du Puisatier !
Autant le dire tout de suite, la bande annonce ne présageait rien de bon. Un peu comme une sorte de véhicule calibré, pour un Jake Gilenhall se la jouant Denzel Washington. Mais on aurait du se méfier car derrière la camera se cache l’auteur de l’excellent Moon.
Plombé par les anecdotiques All About Women et Missing, Tsui Hark tente de se relancer avec un film capable de séduire le marché chinois en relatant l’accession au trône de la première et unique impératrice de l’Histoire. La preuve que ce génial trublion se serait assagi et pire, soumis ? Absolument pas car Detective Dee sonne vraiment le retour du roi !
Après Scream 3 en 2000, Wes Craven avait juré que la boucle était bouclée. Le voilà pourtant de retour à Woodsboro avec la nouvelle génération SMS / Facebook, Ghostface sur les starting blocks et le retour de Sidney, Gale et Dewey pour le passage de témoin. Vous avez dit remake ?
Comment trouver sa place, comment parvenir à l’équilibre professionnel et personnel au sein d’une famille envahissante ? Une question qui s’impose à Micki Ward dont la vie hors et sur le ring est régentée par son entourage familial et une notion que David O. Russel applique à sa mise en scène.
Sublime contemplation du cinéma par lui-même, le film de Monte Hellman est empreint d'une mélancolie passionnée dont ressort une vive émotion essentielle : le cinéma lui a coûté la vie.
127 Heures n’est pas un message à caractère informatif sur les dangers d’excursion en solitaire sans moyen de communication et sans avoir prévenu quelqu’un de sa position. L’intensité tient autant dans la solution à trouver pour se sortir du piège que dans l’introspection forcée d’où émergera la volonté de se réconcilier avec soi-même et ses proches.
Ben voyons, on s'absente un petit mois et Zach Snyder devient le fils légitime de Lewis Carroll et Simone de Beauvoir, proche cousin d'un Tarantino pop post-moderne et muse de la production vidéo-ludique.