Entretien - Monte Hellman
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- Podcast par Pierre Remacle le 3 mai 2011
Echange à deux voies
Au cours de sa longue carrière (son premier film date de 1959, ce qui nous donne… 52 ans derrière les caméras !), Monte Hellman a collaboré avec des personnalités figurant parmi les plus grands noms d’Hollywood.
Ne citons que Jack Nicholson, avec qui Hellman tourna pas moins de quatre films, dont les westerns Ride In The Whirlwind et The Shooting, ou Quentin Tarantino, dont le fameux Reservoir Dogs a été co-produit par Hellman lui-même. Ou encore un certain Gary Kurtz dont les différents travaux vous sont peut-être familiers… Et lorsqu’un tel réalisateur sort de l’ombre après plus de vingt ans d’absence, l’événement est de taille et mérite sans nul doute que l’on s’y attarde. C’est dans le cadre de la sortie en Europe de son dernier film, Road To Nowhere, que nous avons rencontré Monte Hellman à Bruxelles au mois de février dernier. La durée de l’entretien ne pouvant excéder vingt minutes, il a fallu faire des choix dans les sujets qui seraient évoqués.
Continuons sur notre lancée et cédons au name dropping le plus basique : Roger Corman, Paul Verhoeven, Warren Oates sont d’autres personnalités qui seront évoquées dans l’interview ci-dessous. Mais n’anticipons pas.
Plus on se penche sur le cas de Monte Hellman, plus on a tendance à adhérer à cette citation tirée d’une manchette du LA Times de 1970 : "Monte Hellman is Hollywood’s best kept secret." Difficile de mieux résumer la situation.
Le premier volet s’attache aux films que Hellman a tournés aux Philippines alors qu’il faisait partie de l’écurie Corman. Nous abordons également sa relation priviligiée avec Jack Nicholson, dépassant de loin les liens traditionnels entre réalisateur et acteurs.
La deuxième partie revient sur le rôle réel que Hellman a joué (ou pas…) dans nombre de grandes productions Hollywoodiennes. On y apprend également que certains sites Internet ne constituent pas forcément des bases de données fiables…
Enfin, la troisième et dernière partie de cet entretien aborde aussi bien l’actualité de Hellman avec Road To Nowhere que ses influences et références cinématographiques. Le réalisateur en profite pour délivrer une réflexion douce-amère sur l’état d’esprit du spectateur contemporain.
Remerciements :
Un immense merci à Alain Hertay avec qui cette interview a été intégralement préparée (on refait ça quand tu veux).
Un grand merci à Gaspard pour le sous-titrage.
Et bien entendu, merci à Culturopoing pour cette collaboration fructueuse.