Reims Polar 2023

Champagne ardente

Affiche Reims 2023

Après une première édition confinée en 2021 et une seconde en présentiel mais sans enthousiasme en 2022 (aucun mauvais film, mais rien de bien exaltant non plus), Reims Polar s'exhibait cette année pour la troisième fois.


Dans la continuité du Festival du film policier sis à Beaune de 2009 à 2019, on a pu y voir des avant-premières, des hommages et rétrospectives et, bien évidemment, les films en lice en Compétition et en Sang Neuf. C'est également l'occasion, dans un soubresaut inattendu, de prouver que L'ouvreuse n'a pas (encore) rendu son dernier souffle !

Hors les quinze films projetés dans les deux compétitions habituelles, nous aurons eu l'occasion de découvrir l'assommant Master Gardener de Paul Schrader, La Fille D'Albino Rodrigue (et son Emilie Dequenne à la ramasse au contraire du reste d'une distribution au cordeau et qui rend cet épisode de Faites entrer l'accusé agréable à suivre) et de voir (ou revoir) le très chabrolien Noces Rouges, ce qui tombe bien, étant donné que c'est un film de Claude Chabrol. Claude Chabrol dont le nom est par ailleurs synonyme d'un prix attribué chaque année à un film français, échu pour cette édition à L'Origine Du Mal de Sébastien Marnier, venu présenter avec un enthousiasme non feint le film du maître.

En ouverture de ce festival, dans le cadre d'un hommage rendu à l'acteur italien Pierfrancesco Favino, était projeté, hors-compétition, le troisième long-métrage d'Andrea di Stefano, Dernière Nuit A Milan. Cette dernière nuit est celle de Franco Amore, policier qui part à la retraite ; cette dernière nuit sera aussi celle de son premier écart, lui d'une intégrité sans faille tout au long de sa carrière. Dernière Nuit A Milan, prenant d'emblée par la grâce d'un générique "argentesque", nous immerge dans ce qui se révèle être un polar de haute volée. Une excellente mise en bouche. Et, bonne nouvelle, ça sortira chez nous le 7 juin prochain.

Dernière Nuit A Milan
Dernière Nuit A Milan

SANG NEUF ET SANS REPROCHE
Sélection aux contours toujours aussi flous, la compétition Sang Neuf  était comme chaque année composée de six films. Parmi eux, le premier long-métrage du Grec Vasilis Katsoupis, Inside, narre  les mésaventures d'un cambrioleur expérimenté (Willem Dafoe) qui se retrouve coincé dans l'appartement d'un riche collectionneur d'art. Il cherche par tous les moyens à se sortir de ce guêpier sans quoi c'est la folie, à défaut de la police, qui risque de lui mettre le grappin dessus. Tenant sur ce seul concept, il va maintenant falloir remplir 1h45 avec ça. Et si le metteur en scène y parvient globalement, il ne sait éviter quelques redites, et c'est bien dommage car un peu plus ramassé Inside aurait pu passer de film sympa sans plus à objet un peu plus attrayant. Notamment dans son propos qui voit notre cambrioleur multiplier performances artistiques et œuvres d'art contemporain sans que ce soit un but, et surtout sans la prétention inhérente à ceux qui s'en revendiquent.

Autre premier film venu traîner ses guêtres dans cette section, At The Gates d'Augustus Meleo Bernstein vient nous parler d'une femme de ménage migrante illégale et de son fils, obligés de se planquer dans la cave de leurs employeurs suite à des contrôles quant à leur situation. Plutôt quelconque, plutôt propre sur lui (tant sur sa forme que sur le fond), très "netflixien", At The Gates n'a rien de très emballant mais se laisse regarder sans souci. De là à rafler le Prix Sang Neuf du Jury Jeunes de la Région Grand Est (ouf !), bon... On mettra ce choix sur la présence dans le film de deux ados dans une sélection qui globalement ne doit pas leur parler des masses à ces jeunes, il faut bien l'avouer.

Décidément, les mères toxiques semblent pulluler en Italie, entre celle du personnage principal de The Bone Breakers (voir plus loin) et celle d'Andrea Malatesta, personnage au cœur de The Burning Hearts de Pippo Mezzapesa. Andrea est le fils de Michele qui, dans les années 1960, vit le clan opposé des Camporeale décimer sa famille. Outre que cette mise en bouche donne lieu à une introduction tendue bien comme il faut dans un noir et blanc aux contrastes tranchés, elle pose également les jalons de rivalités héréditaires dont on ne sait comment elles naissent ni où elles finiront. Car entre temps, Michele a fait le ménage et une trêve semble avoir établi un équilibre entre les différents clans de la région. Bien évidemment, tout cela va voler en éclats, notamment parce qu'Andrea va nous rejouer les Capulet et Montaigu en fricotant avec la femme d'un capo des Camporeale. Si l'acteur incarnant le fils Malatesta nous semble une erreur de casting comme on en a rarement vu, force est de reconnaître au film de Mezzapesa des fulgurances qui savent transcender un sujet somme toute bateau. Ainsi des scènes de processions funéraires de toute beauté et, surtout, surtout, une séquence d'embuscade d'une maîtrise folle avec un choix de musique plutôt casse-gueule qui la rend inoubliable. S'il n'évite pas certaines redites, The Burning Hearts se révèle être un film honnête, classe et assez efficace. Une des bonnes surprises de ce festival qui n'aurait pas voler le prix Sang Neuf même si le choix final ne nous a pas semblé incongru, loin de là.



Venu du pays du Soleil Levant et s'y déroulant, A Man nous met en prise avec une veuve qui s'aperçoit que l'homme avec lequel elle venait de refaire sa vie n'est pas celui que ses papiers prétendent. Avec l'aide d'un avocat, elle va essayer de comprendre qui il était. Mêlant les questions sur ce qu'est une identité, qu'elle relève de l'intime, de l'administratif (qu'est-ce que porter un nom ?) ou de la nationalité (ainsi de notre avocat, Coréen réduit à ses origines), A Man manie ces thèmes avec gravité, mélancolie et un humour qui fait mouche, même s'il s'étire parfois inutilement lorsqu'il retrace le passé de notre homme (le passage sur la boxe, pachydermique dans sa démonstration psychologique) ou que s'impose une fin à rallonge qui aurait pu être évitée. Le film de Kei Ishikawa adopte un rythme et un ton qui ne sont pas sans nous rappeler Are You Lonesome Tonight projeté l'an dernier ici-même, à savoir tranquille, paisible, à l'émotion à la fois rentrée et à fleur de peau.

Asie toujours avec le film chinois One And Four de Jigme Trinley qui marche sur les traces des Huit Salopards de Quentin Tarantino. Une cabane isolée dans les neiges d'un plateau tibétain, une tempête à venir et deux policiers qui, à tour de rôle, puis simultanément, trouve refuge auprès d'un garde-forestier censé coincer des braconniers. D'ailleurs, ces policiers, ne seraient-ils pas des chasseurs ayant troqué leur rôle contre celui de représentants de la loi ? L'un d'entre eux ? Les deux ? Et quid du villageois rendant visite à notre garde-chasse ? Et ce dernier, d'ailleurs... One And Four ? 1 et 4 ? Ou 1 sur 4 ? Quatre hommes dont un innocent ? La nature et quatre hommes ? Que de mystères dans et derrière ce titre ! Série B au rythme haletant de par ses rebondissements et sa durée (1h28, plus eût été trop), parsemé de touches d'humour bienvenues et jamais envahissantes, ce premier film se révèle hautement recommandable.

One And Four
One And Four

Encore une demeure isolée, encore de la neige, encore des chasseurs... On ne change pas de registre au moment d'aborder le premier film de l'Américain Julian Higgins, God's Country. Sandra (Thandiwe Newton), enseignante dans une université du Montana, vit seule dans une maison sise au milieu d'une vallée enneigée et forestière, lieu idéal pour deux frères chasseurs qui n'hésitent pas à empiéter sur une propriété privée afin de s'adonner à leur funeste loisir. Le ton est donné, ils ont une voiture rouge, couleur des Républicains aux États-Unis, et l'accoutrement du redneck, donc ils sont vraiment très méchants. Véhiculant nombre de clichés, on craint un manichéisme de bas-étage mais Julian Higgins évite d'y sombrer complètement, les libéraux (et notamment un collègue de Sandra) en prenant aussi pour leur grade, notamment leurs manières sophistiquées d'être eux aussi des salauds dès lors qu'une carrière est en jeu. Au-delà d'un cahier des charges "woke" respecté, force est de reconnaître au réalisateur américain une capacité à créer une tension sous-jacente, permanente, à nous tenir en haleine dans une ambiance crépusculaire avec des artifices éprouvés, certes, mais maîtrisés. Un premier film qui n'a pas laissé le président du jury Sang Neuf, Maxime Chattam, amer (Chattam amer... Oui, bon...) vu que God's Country repart avec la couronne du meilleur film de cette sélection  bâtarde (mais en quoi consiste-t-elle ? Plus d'une décennie qu'on se pose la question !) mais assez homogène.



LIMBO WARRIOR

On passera vite fait sur La Maleta de Jorge Dorado qui, malgré quelques bonnes idées de mise en scène sises dans ses vingt premières minutes, restera la purge de cette édition, parce qu'il en fallait bien une. C'est aussi lisse et propre que c'est pénible, et c'est vraiment très très lisse et très très propre. Bref, passons.

Sorti dans nos salles le jour-même de sa projection en Compétition le 5 avril dernier, vous avez sûrement déjà lu par ailleurs tout le bien que pense globalement la critique d'About Kim Sohee, et ce n'est pas volé tant le film de July Jung sonne juste dans sa description d'un capitalisme vorace qui dévore ceux qui s'y frottent sans en tenir les rênes. Divisé en deux parties égales, le film suit dans un premier temps les pas de la jeune Kim Sohee, élève envoyée en stage dans un centre d'appels ; à la suite de ce qu'elle y vivra et dont elle ne survivra pas, nous suivons dans un second temps l'enquête menée par une flic tenace qui cherche un coupable dans un monde aux responsabilités diluées. Même si trop didactique par moments, About Kim Sohee frappe fort dans les plaies d'un libéralisme économique qui a tout d'un tueur en série.

Également sorti en salles le 12 avril dernier, le film du Géorgien Levan Koguashvili, Brighton 4th, suit le périple de Kakhi, ancien lutteur (normal, c'est un Géorgien), qui quitte sa terre natale pour les États-Unis y rejoindre son fils, joueur impénitent et endetté jusqu'au cou. Brighton 4th est un défilé de tronches, d'acteurs qui sonnent juste, qui rendent attachants des personnages aussi touchants les uns que les autres, des êtres humainement humbles, humblement humains. On y appréciera au passage une bagarre de vieux (une bagarre au ralenti à vitesse réelle, en gros). Ce film est un film cool ; pas dans l'acceptation "fun"» de ce mot, non, juste cool.



Après avoir raflé un Grand Prix surprenant l'année passée ici-même avec Assaut (rien à voir avec le district 13), le Kazakh Adilkhan Yerzhanov était de retour en Compétition avec Goliath. Comme dans son effort précédent, on y trouve un désert (sous le cagnard cette fois après les plaines enneigées d'Assaut), une bande de bras cassés, un arsenal composé de bric et de broc et un ton décalé, absurde, hélas moins prégnant, rendant Goliath plus chiant à suivre. Il faut dire que c'est cette absurdité qui atténuait le rythme cahin-caha d'Assaut, une absurdité qui cachait des lacunes qui explosent ici au visage. Reste à savourer un défilé de sales trognes dans cet hommage sincère au western et certaines cocasseries malgré tout assez réjouissantes, bien que trop éparses.

The Bone Breakers nous met d'emblée dans l'ambiance : dans un local à l'abandon, des types remplissent une valise de disques d'haltérophilie puis la passent à un sbire qui surplombe un gars dont on tend le bras ; suit un lâcher de ladite valise et crac ! Nous sommes dans un film italien et cette entrée en matière bien violente nous fait nous dire que c'est un règlement de compte et que nous allons voir un énième film de mafieux. Que nenni ! Il s'agit ni plus ni moins que d'une arnaque à l'assurance basée sur une histoire vraie ayant défrayé la chronique palermoise en 2017. The Bone Breakers est un film qui, en quelque sorte, met en avant les auto-entrepreneurs : des clients aux organisateurs de ce petit manège, tout le monde se Reims au passage. S'il peut parfois sembler un peu longuet, le film de Vincenzo Pirrotta n'en reste pas moins passionnant. Et encore une fois, on n'échappe pas à la mère intrusive (ah, le matriarcat toxique !). Il n'empêche, il est tellement surréaliste, ce bal des éclopés, que c'est dingue de se dire que ça a réellement eu lieu. Et pour un premier film, le réalisateur ne manque pas d'une certaine... assurance !

Property de Daniel Bandeira est un genre de Cujo chez les paysans brésiliens puisqu'il y est question d'une femme coincée dans sa voiture et assaillie par les employés de son mari, propriétaire terrien qui doit les virer sous peu. Sachant se renouveler malgré un concept de double huis-clos (la voiture et la ferme dans laquelle se trouve celle-ci), évoquant la lutte des classes sans s'enfermer (!) dans la caricature, saupoudrant le tout d'une aura aux frontières du fantastique (sorcellerie, zombies...), Property est clairement dans le haut du panier d'une sélection qui regorge de très bons films.

Property
Property

Décidément, les films se vivant comme une catharsis de l'ère Trump avaient leurs entrées cette année, preuve en est une fois encore avec Upon Entry, film à la réalisation bicéphale d'Alejandro Rojas et Juan Sebastian Vasquez, Vénézuéliens de leur état. Il est ici question d'un contrôle douanier dans un aéroport américain et... et c'est tout ! Vraiment, et ça fait un film ça ? Oui, et un plutôt bon ! Bon car notre duo manie un concept qui sait ne pas s'étirer inutilement (1h14), et ça fait du bien (n'est-ce pas, Inside ?). En résulte un film plaisant, ludique, rythmé, et qui sait éviter la répétitivité propre à ces films basés sur un concept simple. Un lieu, une poignée de personnages, des situations kafkaïennes et, pour un premier film, une vraie maîtrise. Pour nous, le visa d'entrée dans la catégorie des réalisateurs à suivre est accordé.



Beyond The Wall nous vient d'Iran et, fatalement, s'impose à nous l'équation "film iranien + festival = palmarès". Et pour une fois que ce serait mérité (parce que non, nous n'avions pas accroché outre mesure à La Loi De Téhéran lors de l'édition numérique de 2021), que pouic ! Pourtant, nous estimons que le film de Vahid Jalilvand méritait d'en être bien plus que d'autres (tu m'entends, Goliath ?), mais qu'importe, tant nous sortîmes ravis de la projection de ce Beyond The Wall qui nous propulse dans l'appartement d'Ali, que la police soupçonne de cacher une femme en fuite. Elle est accusée d'avoir causé la mort d'un gardien de la Révolution lors d'une manifestation pour réclamer des salaires impayés. Évacuons d'emblée ce qui fâche : oui, le film aurait gagné à tailler un peu dans le gras (beaucoup de séquence dans ledit appartement) et oui, Leila, la femme en cavale, devrait hurler un peu moins, c'en est vite chiant. Mais une fois fini, ces défauts se révèlent être légères peccadilles tant le film accepte un concept casse-gueule et le mène jusqu'à son terme sans coup férir. Et nous ne saurons comment vous convaincre de le voir sans sombrer dans un divulgâchage des plus éhonté. Allez-y pour les séquences d'émeutes, allez-y pour le dénouement, et si les séquences dans l'appartement vous plombent, faîtes comme si elles n'existaient pas, ça vous rendra la vie plus facile.

Beyond The Wall
Beyond The Wall

Il ne va pas nous être évident de parler de Limbo tant on est ressorti lessivé, éreinté de sa projection. Ce qu'on sait, c'est qu'on venait de voir LA claque du festival, le genre de film, quand vous le voyez à la moitié de votre séjour, vous savez qu'il n'y aura pas mieux derrière. Il est question de tueur en série, de torgnoles, de vengeance, de rancœurs, de désespoir, de rage de vivre et de survivre... Mais qu'importe le sujet, c'est l'énergie, la puissance se dégageant du film de Soi Cheang qui en sont le vecteur essentiel. Outre le choix de convertir un métrage tourné en couleurs en un noir et blanc (ou gris et ocre, c'est selon) qui écrase la profondeur de champ et rend plus étouffant encore un cadre saturé de partout (cet amoncellement permanent de tout, surtout de poubelles), c'est la vista, la vitalité, le mouvement, la vie, cette rage qui suinte qui vous fait valdinguer et sentir en vie malgré la crasse, la douleur, les coups. Alors oui, on a déjà vu film plus brutal, bien évidemment on a connu plus radical, certes il y a plus noir et dépressif... La seule différence, c'est qu'ici tout est concentré dans un seul et même film. Peut-être que Limbo vous laissera sur votre faim, nous, il nous a laissés sur les rotules ! Bien plus qu'un Grand Prix, un grand film.

Limbo
Limbo

LE REIMS QU'ON SORT
Si ce qui compte pour un festival ce sont les films avant tout, évidemment (et nous fûmes gâtés cette année) il n'en faudrait pas pour autant négliger le lieu, l'ambiance, bref, ce qui rend un événement de ce type plaisant, populaire si possible. Nous nous étions fait la remarque l'année dernière d'une certaine austérité tout en nous disant que ce n'était que la première édition "physique" et qu'il fallait que la greffe prenne, sans pour autant en être convaincus.
Cette édition a confirmé notre constat : la ville de Reims, et ses quelques 180 000 habitants, est trop grande pour ce festival. Autant dans une ville comme Beaune le festival, pendant une semaine, était réellement au cœur de la ville et des conversations, autant la capitale champenoise n'a besoin en rien de cet événement pour exister, entre une cathédrale connue de tous, le Champagne, voire le Stade de Reims. Il suffisait d'entendre certaines questions de passants quant à la nature de l'évènement, ce qui nous confortait dans l'idée qu'il aurait bien du mal à sortir de son anonymat. Et quand naguère il fallait parfois faire plus de trois-quarts d'heure de queue pour assister à certaines séances, ici, même pour un film projeté dans une salle d'une petite centaine de places, pointer le bout de son museau cinq minutes avant suffisait amplement. Et pourtant, le nombre de festivaliers aurait augmenté de 25% cette année par rapport à la précédente édition. Chiffre étonnant rapport au ressenti dans des files d'attente clairsemées.
Malgré un pic de fréquentation en hausse, donc, on se demande ce qu'il en ira de la pérennité de Reims Polar, d'autant plus que la candidature de la ville n'a pas été retenue pour être la capitale européenne de la culture 2028, pour laquelle elle concourait. Ça n'a peut-être rien à voir, mais pas sûr que le Festival du Film Policier, aux engagements tri-annuels, y survive au-delà de 2029...

(Avec l'aide toujours aussi précieuse de Mélanie Van Kempen)


LE PALMARÈS

Grand Prix : Limbo de Soi Cheang (sortie prévue le 21 juin 2023)
Prix du Jury ex-aequo : About Kim Sohee de July Jung (sorti le 5 avril 2023) et Goliath d'Adilkhan Yerzhanov*
Prix spécial police : Upon Entry d'Alejandro Rojas & Juan Sebastian Vasquez*
Prix de la critique : Limbo de Soi Cheang
Prix du public : Upon Entry d'Alejandro Rojas & Juan Sebastian Vasquez*
Prix Sang Neuf : God's Country de Julian Higgins*
Prix Sang Neuf du Jury Jeunes de la Région Grand Est : At The Gates d'Augustus Meleo Bernstein*

* Pas de sortie prévue sur quelque support que ce soit au moment où nous imprimons ces lignes.


Nous remercions le Public Système Cinéma et ses employés toujours aussi sympathiques (et encore merci pour mon badge que j'ai perdu 15 000 fois !). Et nous saluons Hakim et sa chouette équipe chargée de la sécurité, ainsi que tous les bénévoles, que ce soit ceux avec la zapette à l'entrée ou chargés de placer les festivaliers dans les salles ; merci à tous pour vos sourires, ça ne doit pas être évident tous les jours. Et pour finir, notre bonne adresse : le restaurant L'Istanbul, juste à côté du cinéma. Bref, merci à tous !




   

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