Gérardmer 2021

COVIDeodrome

Affiche Gérardmer 2021Vous avez oublié ce qu’était une salle de cinéma ? Ce 28ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer ne vous le rappellera pas. Il s’est déroulé en ligne chez vous, sur une belle plateforme, du 27 au 31 janvier dernier.


On pourrait d’abord remercier les organisateurs d’avoir très tôt opté pour cette solution, de plus en plus employée ces derniers mois. Cela aura permis un accès fluide aux films présentés et de conserver quelques bonus pour donner le change. Mais si une phrase pouvait résumer cette édition, ce serait sans doute : Rien ne remplace un festival en live ! Paradoxalement, ce millésime sponsorisé par la COVID 19 a relevé la barre de la programmation : à de rares exceptions, pas de mauvais film, mais peu s’échappent d’une molle moyenne. Voici pourtant une sélection de six sympathiques pelloches qui ont maintenu notre intérêt entre deux occupations essentielles. Plus un bonus inattendu.

SA MAJESTÉ DES MOUSTIQUES
Août 2007, à la veille de la crise des subprimes. Richard Boca, un analyste de Wall Street solitaire et complexé, détecte des signes annonciateurs d’un problème dans les données financières qu’il traite. C’est à ce moment qu’il rencontre Lena et que des nuées de moustiques envahissent mystérieusement son luxueux appartement, le dévorant autant physiquement que mentalement. Alors que son univers se délite peu à peu, Richard devra apprendre à lâcher prise avant que le système ne le dévore.

Mosquito State

Mosquito State
est le troisième long-métrage du réalisateur polonais Filip Jan Rymsza, qu’il réalise après avoir travaillé à l'achèvement de The Other Side Of The Wind d'Orson Welles et produit un documentaire reposant sur une conversation entre Dennis Hopper et Welles. Cette fascination pour l'auteur de Citizen Kane est intéressante car Mosquito State suit un prodige enfermé dans un système hostile, notre monde pré-crise, qui entreprend de s’en affranchir pour en créer un nouveau, sous son contrôle. Mais avant, Richard, probablement le seul à maîtriser cet éco-système et a avoir conscience que les limites sont en train de sauter, porte seul la responsabilité de la cata à venir. Problème de ce Cassandre moderne : il n'est ne dirige rien, et ne peut donc contrôler la chute. Ce que l’arrivée des moustiques et des déformations corporelles viendront somatiser. De là, Mosquito State sera une tentative constante de concrétiser un nouveau modèle auto-défensif qui puisse absorber cette crise. Mais le prodige a une petite abeille protectrice, la jeune Léna, qui lui susurre qu’il doit lâcher prise. Il devra donc composer vers un équilibre sans douleur, plus sain et libre.
Filip Jan Rymsza a réussi à rendre omniprésents les signes de désordre progressif de la seconde moitié des années 2000 (via notamment les programmes TV), tout en conservant intègre la visée poétique de son film, une inquiétude constante tant persiste l'impression que tout peut se transformer en bande d'horreur, dans une forme déliée de toute contrainte. Mosquito State, porté par l’étonnant Beau Knapp dans un registre à mi-chemin entre le Christian Bale de The Big Short et un Nicolas Cage à qui on aurait donné des calmants, brille finalement moins par l’intelligence de son propos et son actualité (l’absence de prévisibilité, nous sommes en plein dedans) que par son refus de nous amener là où on s'y attend. Ainsi, la conclusion de cette histoire, contrairement cette crise annoncée, est une grande et belle surprise.

RESSOURCES HUMAINES
L’exercice de l’anthologie horrifique est tellement casse-gueule que le dernier sans faute commis, Southbound, date de 2015. Cinq ans plus tôt, c’était Michael Dougherty, futur réalisateur de Krampus, qui réalisait le génial Trick'r Treat. C’est dire si ce Mortuary Collection de Ryan Spindell était attendu. Le fil rouge est consacré : une jeune femme pénètre dans une vieille maison funéraire afin de répondre à une offre d’emploi peu banale à l’imposant Montgomery Dark, croque-mort de son état. L’entretien d’embauche prend la forme de récits macabres racontés par le taulier. Et lorsque le conteur est l’immense Clancy Brown (prêtre inoubliable de la série Carnivale, entre autres), le voyage est encore plus savoureux. Nous aurons droit à trois histoires et une historiette bonus : un jeune homme d’une fraternité couche avec la femme de trop pour son palmarès ; un marié a trop présumé de ses voeux de mariage ; une baby-sitter agressée par un tueur d’enfants est loin de se comporter comme on l'attendrait. Chacune de ces histoires est concise, immersive, très bien mise en scène, en remontrant à une grande partie des metteurs en scène adeptes du gras et des lenteurs présents encore cette année au festival de Gérardmer. Il s’en dégage surtout une ironie macabre que connaissent bien les lecteurs des E.C. Comics, les spectateurs des Contes De La Crypte et ceux qui ont pu survivre au sympathique Body Bags dans lequel John Carpenter lui-même tenait le rôle du croque-mort.

Mortuary Collection

Mais Ryan Spindell ne pouvait pas débarquer après tout le monde sans ajouter sa touche : les conteurs ayant toujours eu la propension à enseigner que les mauvaises actions avaient des conséquences, le réalisateur déploie ce mantra dans son fil rouge, opposant au croque-mort une prétendante incrédule qui a tous les arguments pour lui opposer le contraire. Et de proposer un étonnant retournement de situation à l’issue du deuxième acte et un troisième ride inhabituel qui s’intègre royalement à l’ensemble tout en modernisant un peu l’anthologie. Ce troisième récit, la baby-sitter en danger, cite d'ailleurs de façon pertinente le court-métrage que Spindell a réalisé en 2015, The Babysitter Murders. On ne peut qu’espérer une sortie tardive en salle pour ce petit bijou qui parcourt les festivals depuis sa première au Fantastic Fest en 2019.

SOVIE.T
Sputnik fait partie des bonnes surprises du Gérardmer 2021. On irait d'ordinaire chercher du côté des espagnols ou des anglais ce genre de bobines mêlant le fantastique avec une période noire de l'Histoire d'un pays. Egor Abramenko a pourtant réussi à trouver le bon équilibre pour mettre en relief le dernier pic de la Guerre Froide du point de vue de sa Russie natale tout en développant un récit qui pourrait se suffire à lui-même : en 1984, deux cosmonautes reviennent de l’espace dans un sale état, l’un est mort, l’autre paraît avoir perdu la raison. Véritable héros national, Konstantin Veshniakov a été au contact d’un extra-terrestre qui a investi son corps, qu'une organisation secrète militaire entend bien transformer en arme afin de conserver l'équilibre des forces. Mais le colonel Semiradov a commis l’erreur de recruter le docteur Tatiana Klimova pour extirper l’organisme étranger du corps de Konstantin. Opiniâtre et tenace, la camarade est connue pour ses méthodes musclées efficaces. Elle ne tarde pas à comprendre que le cosmonaute dissimule un lourd passé, et que le colonel n'a pas tout dit de leurs activités...

Sputnik

Ce Sputnik a des allures de thriller historique assaisonné d’une touche de X-Files et de film d’alien des années 80. Résolument froid, scientifique, à l’image du régime qu’il décrit, une froideur qui ne demeure pas un obstacle au plaisir de la découverte progressive du lien créé entre le cosmonaute et ce parasite/symbiote. La reproduction réaliste de l’URSS du milieu des 80's permet de se laisser glisser dans ce laboratoire humain aux ambitions diverses, comme on s’introduisait dans les sphères politiques secrètes de la célèbre série de Chris Carter, où cet élément étrange pourrait révolutionner l’équilibre des forces. Pour de nombreux films américains des 80’s, l’extra-terrestre est la rencontre qui change tout, un fantasme collectif qui a traversé deux décennies sous des multitudes de formes. Sputnik n’adopte pas frontalement les codes américains. La symbiose entre le cosmonaute perdu et la créature immonde, plus héritière d'Alien que d’E.T, n’est pas annonciatrice d’une relation fusionnelle, mais est décisive dans la résolution conjointe du conflit de Konstantin et de celui plus larvé de Tatiana Klimova. Une résolution bien plus slave (ou européenne) qu’américaine, mais qui porte pourtant ce charme des films de fin de Guerre Froide, cette touche qui gage que la rencontre avec l'élément extérieur a véritablement changé la protagoniste, à défaut de changer les positions de force. Plutôt convaincant.

CHAIR EMPRUNTÉE
Le deuxième long-métrage de Brandon Cronenberg pourrait se glisser dans les salles de cinéma si celles-ci finissent par ré-ouvrir. Neuf ans après la sortie d’Antiviral, Possessor écume indéfiniment les festivals avec le même succès. Après l’Etrange Festival en septembre dernier, c’est Gérardmer qui accueille le fiston de David et en fait son Grand Prix. L’inquiétante Andrea Riseborough y incarne Tasya Vos, une sorte de parasite criminelle employée par une organisation qui lui permet d’habiter le cerveau d'individus devenus de simples hôtes utilisés pour commettre les crimes commandés par ses clients. Sa nouvelle mission se vivra dans la peau de Colin, petit-ami de la fille d’un magnat cible de l’entreprise (Sean Bean) et pantin tout désigné. Pourtant l’hôte résiste, plus que Tasya n’aurait pu le soupçonner. Qui du parasite ou de son occupant aura le contrôle du corps ?

Possessor

Brandon Cronenberg gagne ici ses galons de formaliste, Possessor est une belle bataille intérieure qui attaque les sens. Grâce à une utilisation remarquable du son, du montage et de l’image, le cinéaste plonge dans les textures avec un aplomb vivifiant et amplifie leur aspect organique, soigne ses effets gores pour qu’on les ressente autant qu'on les voit, donnant l’impression de vivre les meurtres par procuration. Ainsi, tout ce qui trait à l’expérience du nouveau corps est une réussite, d'autant qu'une certaine zone d'ombre sur l'organisation criminelle pour laquelle Tanya oeuvre amène une amoralité assumée qui sied bien au projet. Mais en dépit de l'effet qu’il procure, Possessor se perd trop souvent dans le symbolique et l’abstraction à travers d’images lourdement signifiantes. Une seconde partie un peu moins autiste, qui se permette plus d’interaction avec son décorum et de respiration avec ses personnages secondaires (ici tous plus ou moins figuratifs, malgré un beau casting) aurait aussi été préférable. Mais en l’état, Possessor est généreux, rempli de promesses pour l’avenir.

LE LOUP DES PYRENÉES
Teddy, 19 ans, sans diplôme, vit dans un village des Pyrénées avec son oncle adoptif Pépin Lebref et travaille dans un salon de massage. Sa petite amie Rebecca est promise à un avenir radieux loin du village une fois le Bac obtenu. En attendant, la vie dans ce qu'elle a de plus banale et absurde suit son cours. Mais un soir de pleine lune, Teddy est griffé par le loup qui rôde depuis quelques temps dans la région. Alors qu'il lutte contre ses nouvelles pulsions animales, sa résistance est mise à l’épreuve par son cadre de vie précaire et le fossé qui se creuse chaque jour entre lui et Rebecca.
Il ne faut pas trop se fier à sa bande-annonce, Teddy n’est pas au film de loup-garou ce que P'tit Quinquin fut au polar. Il partage certes avec les derniers films de Bruno Dumont une propension à exagérer jusqu'à la caricature le parfum terroir des situations, s’aventurant sur un terrain que l’émission Strip-Tease n’aurait pas renié. Mais il n'y a guère d’improvisation dans ce deuxième long-métrage de Ludovic et Zoram Boukherma. 

Teddy

Les réalisateurs ne prennent clairement pas le genre de haut, une ornière psychologique trop employée dans l’Hexagone. Ils font même preuve dès les premières scènes d'une maîtrise du décalage. Les plans sont simples mais composés, la photo plutôt vive confère à Teddy un cachet à part entière et Anthony Bajon semble né pour incarner ce personnage un peu à l’ouest mais attachant. Tel un funambule, il évolue entre le rebelle d’un nanar franchouillard et l'anti-héros d’un film fantastique local soucieux d’exploiter ses particularismes. S'il y aura bien une transformation, décevante car trop contenue pour les enjeux présents, elle se révèle essentielle à l’arc du personnage, condamné à rester un jeune homme sans avenir alors qu’il regarde les gens de son âge se projeter dans l'avenir. Un loup-garou français qui nous ferait oublier ceux de Thiercelieux reste encore à inventer, mais cet essai original vaut le coup d’oeil.

MES GRANDS-PARENTS, SATAN ET MOI
Peu de choses ont changé depuis Rosemary’s Baby : un sataniste peut se cacher derrière la personne la plus courtoise et la plus anodine qui soit. C’est ce qu'Hérédité nous avait rappelé en 2018 avec une rare efficacité, de celles qui peuvent redéfinir un genre (des gens de mauvais goût ont nommé ça elevated horror). Maintenant nous savons que les vieux ne sont pas les derniers à participer à la fête et qu’ils n’hésitent pas à se déshabiller pour l’occasion. Mais comment Shannon aurait-elle pu imaginer que le Dr. Henry Walsh, son sympathique obstétricien, serait prêt à l'enlever pour orchestrer un rite satanique sur son enfant à naître ? Henry et sa femme Sheila ont perdu leur fille et leur petit-fils Jackson, et ont entrevu, à l’aide d’un livre très ancien, la possibilité que Jackson puisse revenir en possédant l'embryon. Mais la cérémonie qu’ils orchestrent donne lieu à des effets secondaires que le couple endeuillé n'avait point prévus. Alors qu’un véritable cauchemar s’invite chez eux, la certitude que la cérémonie ait vraiment fonctionné fond peu à peu. Et l'absence de la jeune femme alerte vite les autorités. Henry et Sheila devront rassembler tout leur courage pour ne pas flancher jusqu’au moment fatidique...

Anything For Jackson

Anything For Jackson
, huitième long du réalisateur canadien Justin G. Dyck, démarre de façon classique mais parvient à mettre la tension en choisissant la voie du premier degré absolu, celle-là même où s’était engouffré Hérédité. L’approche froide et dépouillée a ceci de particulier qu'elle nous amène à nous attacher au point de vue des bourreaux plus qu'à la victime. Sheila McCarthy et Julian Richings parviennent à nourrir cette complicité par un jeu décalé qui jongle de l'inquiétant psychopathe à couple soudé prêt à tout pour surmonter son deuil, de sorte qu'on n'a aucune peine à croire qu’ils étaient des personnes totalement normales avant de devenir tarés irrécupérables. Les passages obligés, nombreux, s’enchaînent, efficacement, et certains surprennent même. Car lorsqu'on parle de rituels sataniques au cinéma, le Grand Guignol n’est jamais loin. Des concessions au gore en permanence sujettes au malaise grâce à une parcimonie des manifestations diaboliques et l'accélération des enjeux au dernier acte. Anything For Jackson ne vaut pas du Ari Aster, mais il n'en a pas non plus l’ambition ni les velléités tragiques. C’est un honnête film d’horreur intimiste avec des vieux qui complotent, classique et inquiétant, avec en bonus de beaux paysages enneigés qu’on aurait très bien pu retrouver à Gérardmer dans d’autres circonstances. On se console comme on peut.

EN ATTENDANT, GORO
Alors que la (nouvelle) dernière oeuvre d’Hayao Miyazaki Comment Vivez-Vous ? ne risque pas de sortir avant 2024, Ghibli nous fait attendre avec un téléfilm en 3D. Diffusé sur la chaîne NHK en fin d’année 2020, Aya Et La Sorcière est distribué dans l’Hexagone par Wild Bunch, sortie cinéma prévue en février 2021 évidemment repoussée aux calendes de ré-ouverture des spectacles culturels. Comble de l'ironie, nous le verrons d’abord sur nos téléviseurs, comme nos amis japonais. Ceux qui ont bondi devant le mot "3D" ressentent visiblement la même hantise que l'auteur de ces lignes, pour qui les films Ghibli représentaient le dernier bastion de l’animation 2D et du crayonné. Est-il bien utile de se mettre à tout prix à singer les productions Pixar et consorts vingt ans après la bataille alors même que les studios de Miyazaki et Takahata connaissaient une gloire mondiale tardive sans avoir sacrifié aux nouvelles technologies d’animation ? Mais jugeons sur pièce au lieu de nous emporter.

Aya Et La Sorcière

C'est Goro Miyazaki (Les Contes De Terremer, La Colline Aux Coquelicots) qui se colle à cette petite révolution, et l’oeuvre en question est une adaptation de Earwig And The Witch de l’Anglaise Dianne Wynne Jones, ouvrage plutôt connu de la littérature enfantine. Fille de sorcière, Aya a été placée à l’orphelinat. La fillette de dix ans ne souhaite pas quitter ces lieux qu’elle peut plier à son bon vouloir, ni son jeune ami/faire-valoir Custard. Bientôt adoptée par la stricte Bella Yaga et le mystérieux Mandrake, Aya doit s'adapter malgré elle à son nouvel environnement, comme aider à préparer les repas de Mandrake. Elle découvre bientôt que ses nouveaux hôtes sont des sorciers qui connaissaient très bien sa mère...
Le déroulement de ce film d’animation japonais so british est très classique, voire routinier. Une routine brisée seulement par l’espièglerie de la gamine, le mystère qui entoure le charismatique et coléreux Mandrake et une poignée de flashbacks rock’n roll bourrés d’énergie, assurément un bon ajout au capital Ghibli. Ces trois éléments rendent Aya Et La Sorcière très attachant, drôle et facile d’accès. Mais ce nouveau Ghibli souffre beaucoup de son incapacité à aller au-delà de l’anecdote. Sa simplicité ne dissimule rien de plus que l’histoire d’une enfant manipulatrice dont le but est de retrouver le contrôle des choses. Son pitch pourrait être celui d’une série de luxe à destination des plus jeunes. Une impression d’autant plus forte que le film ne possède pas de conclusion, seulement un cliffhanger brutal qui en laissera plus d’un sans voix.
Mais Aya a-t-elle réussi ce passage à la 3D ? Le résultat est visiblement en deçà de ce qu’on peut attendre d'un long-métrage d’animation en 2020, en particulier sur le rendu des textures, visiblement lissées sans que cela paraisse être une direction artistique assumée. On ne peut blâmer Goro Miyazaki de ne pas parvenir à faire du Pixar car il a fallu vingt-cinq ans à Pixar pour arriver au résultat de Soul. Par contre, il est moins défendable que Aya soit derrière un Lupin III The Third (sorti en salles en octobre dernier et chaudement recommandé) compte tenu des moyens et du standard de qualité de Ghibli. Il y a pourtant de bons présages sur la capacité d’évolution rapide de cette technique par le studio de Miyazaki, ne serait-ce qu’en regardant les rendus des expressions et la manière dont la gamine du titre parvient à prendre vie. Même avec ces scories et son allure de série télé, l’espièglerie d’Aya vole la vedette à la quasi totalité de la programmation de ce festival de Gérardmer. L’honneur est sauf !


PALMARÈS
Grand Prix : Possessor de Brandon Cronenberg

Prix du jury ex-aequo : Sleep de Michael Venus / Teddy de Ludovic & Zoran Boukherma

Meilleure musique originale : Jim Williams pour Possessor de Brandon Cronenberg

Prix de la critique : La Nuée de Just Philippot

Prix du public : La Nuée de Just Philippot

Prix du jury jeune : Teddy de Ludovic & Zoran Boukherma

Grand Prix du court-métrage : T'es Morte Hélène de Michel Blanchart 




   

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