Beaune 2018

Beaune an, mal an

Affiche Beaune 2018

Nous n’avions, lors de la précédente édition, rien trouvé de bien transcendant parmi tous les films sélectionnés, au point de ne pas nous fendre d’un compte-rendu. Oh, ne mégotons pas, il y avait de bons films (et même un très bon en la présence de l’hispanique La Colère D’Un Homme Patient) et une homogénéité certaine qui excluait la présence de purges.

Mais l’absence de montagnes russes (une bombe, un navet, un excellent divertissement, une daube inavouable, un film intéressant, un délire auteurisant…) nous fît craindre un lissage critique où chaque film aurait eu droit au même jugement, à savoir que si tout était au pire intéressant, tout n’était au mieux qu’intéressant ! Du coup, on espérait de ce 10ème festival quelques mauvais films afin d’enfin revivre cette alternance de hauts et de bas. Et autant l’annoncer de suite, nous ne fûmes pas déçus !


DÉJA VU
Bon, pour commencer, disons-le tout de go : le Grand Prix nous est passé sous le nez, bravo, ça commence bien ! Ça valait le coup de voir sept films sur huit en compétition si c’est pour passer à côté de celui qui décrocherait la timbale, à savoir The Looming Storm du Chinois Dong Yue. Les échos provenant des premiers spectateurs étant fort peu engageants, on a lâchement pris la tangente. Bien ou mal nous en prit ? L’avenir le dira…
Tant qu’à parler palmarès et film asiatique, embrayons sur La Mémoire Assassine qui a récolté pour sa part le Prix du Jury. Deux écueils reviennent souvent concernant le cinéma du pays du matin calme : des durées tournant autour des 2h20, 2h30 et, ceci expliquant peut-être cela, des difficultés à terminer un film. Pour une fois, nous évitons le premier écueil, celui des deux heures et quelques, le film de Won Shin-Yun ne durant que 1h58, ouf ! Et pourtant… Et pourtant, nous n’évitons pas le second, le film tirant salement à la ligne dans les vingt dernières minutes. Dommage de rester sur ce sentiment de soufflé qui retombe alors que ce qui précède est dans la norme des polars urbains sud-coréens, à savoir sec et torturé juste ce qu'il faut.

La Mémoire Assassine

Byung-Su (personnage touchant interprêté avec finesse par Sul Kyung-Gu), cheveux longs et hirsutes comme il se doit dans un polar coréen, est atteint d'Alzheimer en sus d'être un tueur en série rangé des voitures. Il doit faire avec des souvenirs qui reviennent par intermittence pour enquêter sur une nouvelle vague de crimes : sont-ils le fait d'un nouveau criminel ou aurait-il repris du service ? Comme souvent avec ce genre de production, la tension est permanente et le traitement assez rigoureux (nous sommes en chemin balisé pour peu qu'on ait déjà vu trois ou quatre polars coréens depuis quinze ans ; il suffit de remplacer l'hypnose par Alzheimer en quelque sorte). Là où La Mémoire Assassine s'avère le plus intéressant, c'est quand il s'agit de revisiter les bribes de souvenirs de Byung-Su, bribes travesties par une mémoire fluctuante lui faisant explorer des pistes qui ne sont jamais ce qu'elles étaient quelques minutes ou jours auparavant, et son entourage comme le spectateur de s'interroger sur le pouvoir des images, leur réception, leur interprétation. Au moment de parler d'un film ou de rédiger un papier dessus, qu'est-ce qui fait que l'on retient telle image ou telle séquence plutôt qu'une autre ? Comment s'agencent dans notre tête les images, les scènes qui nous ont marqués ? Dans quelle mesure les déforme-t-on, les revisitons-nous ? Ne se surprend-on jamais, à chaque nouvelle vision d'une œuvre, à se dire que "dans mon souvenir, ce film était plus ceci, moins cela" ? Ces doutes, ces interrogations parcellaires, ce sont ceux qui accompagnent notre personnage durant tout le métrage. Néanmoins, si les pistes de réflexions qu'ouvre La Mémoire Assassine sont convenues mais intéressantes, il n'empêche qu'on arpente un chemin déjà maintes fois traversé et la surenchère finale fait que même avec vingt minutes de moins, il reste toujours vingt minutes de trop. À noter que le film de Won Shin-Yun est disponible depuis le 13 avril en VOD.

Au rayon des films déjà sortis, on a également pu voir The Third Murder, Jersey Affair et Les Evadés De Maze. Tous trois sortis le 11 avril dernier, on notera que le plus intéressant du lot était hors-compétition et est sorti directement en Blu-ray et DVD.
Dans The Third Murder du Japonais Kore-Eda Hirokazu et qui fît l'ouverture de ce cru 2018, on s'étonnera de ce rapport permanent à la nourriture : quand on ne parle pas bouffe, c'est qu'on mange. Pourtant, rien à voir avec ce qu'est le film, encore qu'on parle d'un avocat. Surdoué du Barreau, maître Shigemori doit convaincre les juges de ne pas condamner à mort un criminel qui a commis un second meurtre trente ans après un premier pour lequel il purgea sa peine. Notre avocat idéaliste ne veut pas finir comme son père, blasé par cette humanité qu'il n'a eu de cesse de défendre. Une juxtaposition des visages de l'assassin et de son défenseur ne laissera aucun doute quant au troisième meurtre suggéré par le titre, celui de l'innocence.

Pour sa part, le britannique Jersey Affair nous entraîne sur l'île de... Jersey où eût lieu un fait divers dont le titre original (The Beast) se fait l'écho. Plaisant pendant ses deux premiers tiers dans le portrait que le film dresse des deux protagonistes principaux, il finit par ne jamais finir et vire au grotesque dans une succession de pseudo coups de théâtre interminable.

Et tant qu'à vagabonder sur les terres de la perfide Albion, autant se perdre dans le labyrinthe des Evadés De Maze : 1983, alors que, pour changer, unionistes et républicains se foutent sur le coin du museau, on enferme une petite quarantaine de membres de l'IRA dans la prison de Maze en Irlande du Nord, dont Larry Marley (excellent Tom Vaughan-Lawlor), un pur et dur (il est de ceux qui firent grève de la faim et de l'hygiène, grève qui se conclut par dix morts face à l'intransigeance de Thatcher). Évitant les clichés inhérents aux films de prison (pas de viol sous les douches ni de coup de surin à la cantine, pas de mafia à rejoindre...), arborant un rythme soutenu sans sombrer dans la précipitation et abordant le genre sous un angle original, le film de Stephen Burke fait d'un évènement politique un pur film de genre, évite de se noyer sous les palabres idéologiques pour en faire un long-métrage pétri d'humanité et confirme que Beaune et le conflit irlandais font bon ménage (rappelez-vous l'excellent '71 de Yann Demange en 2014). C'était hors-compétition et c'est sorti direct-to-video, certes, mais ce ne sont aucunement des raisons pour le snober.


HISTOIRES SANS FIN
Prix Sang Neuf (compétition dont on n'a vu que la moitié des films sélectionnés, Love Me Not, Sicilian Ghost Story et Une Prière Avant L'Aube passant à l'as), l'indien Ajji ne dépareillait pas dans ce festival : longuet, vaguement intéressant et très vite ennuyeux.
Manda, 10 ans, est retrouvée par sa grand-mère, Ajji. Elle a été violée et est salement blessée. Très vite, il s'avère que l'odieux fumier coupable de cet acte n'est autre que Dahvle, promoteur immobilier et fils de l'administrateur de la ville.

Ajji

La répétition est la norme d'
Ajji, répétition par trois fois des mêmes motifs. On commence par une recherche (celle de la petite fille qui n'est pas rentrée) suivie d'une déposition (le flic venu interroger la famille et leurs proches) et d'une visite chez un boucher musulman pour y apprendre à découper une volaille au plumage blanc. Rebelote, Ajji partant cette fois à la recherche du coupable, ce même coupable que notre flic ira interroger (lui disant surtout de faire profil bas alors qu'il essaie de botter l'affaire en touche pour le protéger) et de nouveau rendez-vous chez le boucher pour cette fois y apprendre à découper un mouton à la laine blanche. Enfin, dernier cycle, Ajji se décide à aller trouver le "méchant", devenant la justice que le flic ne rend pas et décidant de la rendre à sa manière en traquant l'ignoble criminel vétu de... ben tiens, de blanc ! Funeste présage...
Nous retiendrons une séquence particulière, le viol par Dhavle et son pote d'un mannequin, de ceux en plastique prenant place dans les magasins de vêtements, le tout filmé par un portable au rythme d'une chanson populaire sur les femmes. Bizarrement envoûtant et dérangeant, ce qu'est Ajji par moment mais hélas ! de façon trop parcellaire pour emporter pleinement l'adhésion.

Nous passerons vite fait sur l'italien Frères De Sang, film des frères D'Innocenzo et présenté en compétition. Le genre de chronique vue et revue : deux ados décident de rejoindre la pègre locale pour se sentir exister. Les deux acteurs principaux ont un charisme évident et une idée de mise en scène remporte la mise lorsque Mirko, de sa voiture, donne à une pute le nécessaire dont elle a besoin. On pense dans un premier temps qu'il est attentif à son "employée" dont on ne voit pas le visage avant de repartir et s'arrêter quelques mètres plus loin pour revivre la même séquence. Ou comment réifier des êtres humains sans discours pesant.

Frères De Sang

Hors-compétition, nous avons apprécié Spinning Man de Simon Kaijser qui, comme La Mémoire Assassine, joue de la perception des faits et de la réalité, troquant cette fois Alzheimer par l'alcoolisme. Et Guy Pearce, dans ce rôle de professeur suspecté d'avoir violé et tué une adolescente, fait le boulot et plutôt bien. Nous avons aussi pu assister à deux moments de rigolade, l'un volontaire, ludique et plaisant (Game Night, sortie en salles le 18 avril 2018) et l'autre bien malgré lui via Fleuve Noir d'Erick Zonca. Le show totalement "what the fuck" d'un Vincent Cassel en roue libre vaut son pesant de cacahuètes, surtout quand l'entourent un Romain Duris à côté de la plaque et une Sandrine Kiberlain très premier degré. Du bis populaire qui pourrait, mais ne peut à cause d'acteurs en total décalage avec le propos du film. Le pire dans tout ça ? C'est que ça en fait un bon souvenir !


L'ENNUI NOUS APPARTIENT
Pendant que nous y sommes, enchaînons avec l'autre film hexagonal de cette édition, en compétition pour sa part, avec Une Part D'Ombre de Samuel Tilman, reparti avec le Prix spécial police. Hexagonal, façon de parler, disons plutôt francophone, s'agissant ici d'une coproduction entre la Belgique, la Suisse et la Comté de Jupiter.
David, professeur, est soupçonné d'avoir commis un meurtre qui vient d'avoir lieu dans la région. Les amitiés, la famille, les collègues... tout son petit monde va commencer à voler en éclat à partir du moment où le doute s'immisce. Assez juste dans la façon d'aborder le venin de la suspicion, Une Part D'Ombre est malheureusement lesté d'une réalisation assez "téléfilmesque" (dès qu'un protagoniste ouvre la bouche, hop !, gros plan, comme si le film était pensé pour la petite lucarne, de celle avant les écrans géants, c'est dire) qui, si elle n'entache en rien le propos, fait s'échouer le projet sur les rives de l'ennui poli.

Le Dossier Mona Lina (non, monsieur le correcteur, ce n'est pas une faute de frappe) (ndc : j'avais point vu dit) d'Eran Riklis, présenté en Sang Neuf, se révélait pour sa part aussi passionnant que longuet. Une agent du Mossad doit protéger à Hambourg, le temps d'une opération de chirurgie censée la faire disparaître, une Libanaise que le Hezbollah prend pour une informatrice au service d'Israël. Si le film est carré, simple et plutôt efficace, il est aussi parfois plombé par un rythme lancinant et une répétitivité agaçante. Si le duo d'actrice n'est pas à blâmer, ce qu'elles ont à se dire l'est parfois.

L'allemand A Quatre Mains (ou Requiem A Quatre Mains), également en Sang Neuf, succombe lui aussi à de vilains problèmes de rythme (décidément, c'était la constante des deux sélections cette année !) et c'est bien dommage pour une série B qui s'assume comme telle avec cette histoire de deux sœurs ne faisant qu'une : petites, Sophie et Jessica assistent, planquées sous leur lit, au meurtre de leurs parents par des rôdeurs. Quelques années plus tard, alors que le couple homicide est libéré, les deux sœurs réagissent différemment à la nouvelle : Sophie veut continuer à mener un semblant de vie normale, Jessica sombre dans la paranoïa et la violence.
Doté d'une ambiance angoissante (à l'instar de cette maison d'allure victorienne - oui, bon, du victorien germanique, on se comprend - en plein milieu d'une zone industrielle), sombre (un peu trop sur la forme, ce qui peut gâcher la lisibilité de certaines scènes), A Quatre Mains prend parfois quelques risques casse-gueule mais le réalisateur Oliver Kienle assume tellement ses partis-pris qu'il évite le ridicule pour la bonne raison qu'il suit son fil conducteur sans se poser de questions. L'ambiance pesante et nerveuse et quelques moments de bravoure emportent le morceau. Par défaut, l'une des meilleures bandes vue cette année. Enfin un film de genre qui n'a pas peur d'en être !

A Quatre Mains


GIALLO LA POLICE ?
Plus problématique quant à ce choix d'assumer ce qu'il est, Piercing laisse dubitatif sur ses intentions. Reed (Christopher Abbott) a décidé qu'il allait tuer, pour voir. Il réserve une chambre d'hôtel et loue les services d'une prostituée (Mia Wasikowska). Hommage au giallo (les façades d'immeubles du générique ne sont pas sans évoquer Ténèbres de Dario Argento et le jaune prédomine dans la première moitié du film - un jaune accaparant les moindres détails, l'épice choisie lors de la confection d'une soupe étant... le curry -, sentiment vite confirmé par le choix d'une musique "rouge profond" entre autres), le film de Nicolas Pesce renverse à mi-chemin sa proposition et fait du bourreau en devenir la victime dès lors qu'il accepte de rejoindre sa proie chez elle après un intermède hospitalier. Une seconde partie dans une maison où les murs rouges marquent la vampirisation de Reed.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce Piercing (la somme de notes accumulées durant la projection nous permettrait d'écrire l'équivalent d'un compte-rendu sur ce seul film), entre l'utilisation des bandes originales de La Dame En Rouge Tua Sept Fois, le trip hallucinogène de Reed parsemé de délires psychiques haut perchés et j'en passe et des meilleurs (ou des pires, c'est selon). Reste à la vision de Piercing qu'on est partagé entre y voir de l'esbroufe ou du talent. Film de petit-malin ou réel hommage aux gialli ? Un entre-deux difficile à déterminer, la carrière à venir de Nicolas Pesce nous permettra d'y voir plus clair. Toujours est-il que ce film fût à nos yeux parmi les plus marquants du festival, assurément le choc de la compétition. Et il est rare de voir une œuvre aussi unanimement détestée, sauf par les auteurs de ces lignes donc.

Piercing

Enfin, nous avons gardé le meilleur pour la fin, et ce meilleur se nomme The Guilty et la critique ne s'y est pas trompée, lui décernant son prix. Un choix facile tant le reste de la compétition était aux fraises. Il est question ici d'un flic qui répond aux appels d'urgence. C'est tout. Comment ça, c'est tout ? Oui, on va passer 85 minutes en compagnie d'un type affublé d'une oreillette et qui répond au téléphone sans ne jamais sortir du centre d'appel. Ben mazette, et ça fait un film ça ? Oh que oui, et quel film ! Tout est basé sur l'appel d'une femme en détresse et sur la base de ce simple appel, nous allons voir du pays, rencontrer du monde, entendre des mouvements et voir des sons.
Cadré de près au début, finissant par élargir les plans quand l'action prend de l'ampleur, on vit littéralement dans la tête d'Asger Holm (excellent Jakob Cedergren) et la caméra ne traduit rien moins que le film que notre policier (et, par extension, le spectateur) se fait dans la tête. Ce qui est fort, c'est que chaque séquence, chaque plan, chaque mouvement de caméra sont ceux que nous aurions eus si avait été filmé ce qui est décrit. Et The Guilty de se permettre un (prévisible) retournement de situation (on parle de "twist" dans ces cas-là mais quand tu es payé au nombre de caractères, il est plus rentable de placer "retournement de situation") (ndc : attends, t'es payé ?), des dialogues intimistes, de longs silences, des bruits de sirènes, de pas... Bref, un thriller minimaliste qui en donne le maximum. Ce qui n'aurait pu être qu'un artifice pour un court-métrage de dix minutes dépasse son statut de concept pour devenir un film d'action remarquable. On pourrait crier à la fumisterie tant il est facile de croire que le spectateur fait tout alors qu'il n'est que le réceptacle des idées de mise en scène du réalisateur, le Danois Gustav Möller. Notre Grand Prix à nous, et de loin ! Et Ô joie, c'est prévu en salles par chez nous pour le 11 juillet prochain.

The Guilty


ÉCRAN D'ARRÊT
Comme dit au début, l’espoir de voir de mauvais films (qui seraient mécaniquement contrebalancés par des excellents) ne fût pas déçu. La seule chose que nous n’avions pas prévue, et vous l’aurez compris à la lecture de ce compte-rendu, c’est que l’arithmétique et la symétrie n’ont finalement par leur place dans une sélection… On voulait du mauvais, on l’a eu. Par contre, pour le très bon, on repassera ; mais quand les attentes sont atteintes, autant en conclure que le bilan est globalement positif...
N'empêche, on est loin, très loin même, de l'excellente programmation de l'édition 2013 ou même d'une bonne cuvée comme celles de 2014 ou 2016. A trop remiser au placard le genre et le cinéma populaire, pas sûr que les festivaliers s'y retrouvent et il suffisait d'entendre les nombreuses plaintes à ce sujet de spectateurs qui, s'ils trouvaient les films "intéressants" (c'est le mot pour poliment dire qu'on s'ennuie ferme), regrettaient de ne pas avoir plus de films réellement ancrés dans le polar à se mettre sous les mirettes. Les thrillers psychologiques en veux-tu (non !), en voilà ont été la norme d'un festival qui cette année aurait aisément pu être retitré "le festival du film du pet-au-casque".
Enfin, une dernière remarque : cette année, les films étaient très, voire trop, sombres. On parle ici de colorimétrie. Si après un film ou deux on eût pu croire que c'était la photo des bandes en lice qui était en cause, au bout de quatre jours et une quinzaine de projections, on en vient à se demander si ce n'est pas le problème des salles depuis leur rachat par CGR. Quasiment toutes les scènes nocturnes manquaient de contrastes et en devenaient invisibles. Tout cela en sus d'une sélection décevante, ce qui faisait beaucoup pour espérer livrer un compte-rendu enthousiaste.
Rendez-vous l'année prochaine en souhaitant que ces deux problèmes soient résolus.


LE PALMARÈS

Grand Prix : The Looming Storm de Dong Yue
Prix du Jury : La Mémoire Assassine de Won Shin-Yun
Prix de la critique : The Guilty de Gustav Möller
Prix spécial police : Une Part D'Ombre de Samuel Tilman
Prix Sang Neuf : Ajji de Davashish Makhija


Avec, comme chaque année, l'inestimable soutien de Mélanie Van Kempen.

Remerciements : Public Système, à l'habituelle et sympathique bande chargée de sécuriser les lieux et gérer les files d'attente (Jérôme, Hakim et compagnie) et à Chouch & Dav pour l'hébergement.




   

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