Gérardmer 2011 : Dream Home

Une baraque à tout casser

Affiche Dream Home

Second film de la compètoficielle, Dream Home du chinois Pang Ho-cheung est une gentillette parabole sur la crise de l'immobilier hongkongais. Avec un peu de tripaille, certes. Et de l'énucléation, oui. Et du doggystyle backstabbé, ok. Bon, c'est gorasse. Et c'est bien.


Heureusement pour Macfly, vu qu'il n'aime ni les scènes faisant avancer la dramaturgie, construite toute en flashback, ni la parabole de la pression sociale et du capitalisme poussée à l'extrême. Pour Mérovingien, ce n'est pas inintéressant mais trop démonstratif : l'héroïne est entourée de pourris, et motivée par un rêve un peu simplet et matérialiste. Ce mélange d'outrance visuelle et mentale finit par virer à la blague, et in fine désamorcer le propos du cinéaste.

Dream Home
 

Une blague, du grotesque et même du Grand Guignol qui convient très bien à nicco, Zug et Simidor, pour qui une situation insensée peut très bien être exorcisée par un film insensé, bien qu'inspiré de faits réels.
Formellement très agréable, ce Dream Home tournée avec la fameuse Red One se permet de jolies vues sur Hong Kong en tilt shift, mais est surtout particulièrement bandant lors des scènes de meurtres, inventives, drôles et parfois aussi très douloureuses. Ce qui équilibre avec d'autres séquences plus sobres s'attachant à l'humain, telle que le flashback sur l'enfance de l'héroïne la montrant communiquer avec son voisin à l'aide de gobelets, ou celle de la mort du père de l'héroïne, acte fondateur de sa personnalité.

Mention pour la scène de la tartine qui explique le krach boursier en tombant du côté confiture.


L'avis de Jean-Baptiste Legrand
: "Ça devait arriver. P'tet pas avec toutes ces tripes."

L'avis de Jean-Pierre Gaillard
: "Mais on vous dit que ça baisse !"

A demain !




   

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RoboCom.

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