Si la vengeance est un plat qui se mange froid, la vendetta est à point quand elle est chaude, bien saignante et servie sur plusieurs générations. Vous ne résisterez donc pas à vous resservir 2h40 du clan Khan pour la très attendue conclusion d’une saga gangsta-indienne à nulle autre pareille. Attention SPOILERS !
Voyage dans le temps, paradoxes temporels, action, suspense, Bruce Willis… Autant d’éléments suffisants pour former une série B prenante. Mais le postulat de départ va rapidement être dépassé pour progressivement et implacablement entraîner le film sur une voie beaucoup plus profonde et émouvante.
L’histoire, vous la connaissez : un psycho plus freudien tu meurs écume le sol urbain. Le bitume est crado, comme toujours chez William Lustig. Sauf que le générique de début nous indique trois noms bien de chez nous.
Peter Jackson ne pouvait mieux résumer la note d’intention de The Hobbit qu’avec ce plan d’un rond de fumée sur lequel apparaît le sous-titre du film : Un Voyage Inattendu.
Happy birthday commander Bond! Dommage que la fête prévue pour les cinquante ans soit ratée.
Exit Matt Damon et Paul Greengrass pour ce nouvel épisode dans le monde de Bourne. Mais en guise de nouveau départ nous sommes plutôt en présence d’un faux départ tant l’absence du héros en titre phagocyte toute l’attention.
La première partie d’une des surprises de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes débarque en DVD ce 4 décembre. Au menu des réjouissances, l’affrontement de familles indiennes sous fond de gangs et de pouvoir des années 40 à nos jours.
Seth MacFarlane est un drôle de gars. Le jour, c’est un peu cet enfant jamais remis du traumatisme des Simpson, surfant depuis des lunes et avec opportunisme sur la vague humoristico-sociale de la fameuse série de Matt Groening.
Les décennies de bourlingage de Friedkin ne l’auront pas assagi, bien au contraire. Nouvelle preuve éclatante avec son petit dernier, Killer Joe, qui fait preuve d’une ironie féroce et sans concession.