Gérardmer 2012 : Grave Encounters

Paranormal au crâne

Affiche Grave Encounters

"Je reviens tout de suite", "Séparons-nous", le noir meurt en premier. Scream 5 ? Non. Un énième found footage totalement con.


Censé nous proposer un montage de soixante-douze heures de rushs d'une émission TV à la Ghost Hunters, Grave Encounters ne parvient même pas à être crédible vingt secondes. Un exploit que l'on doit à un duo de réalisateurs venus de la pub, les Vicious Brothers, pour qui le concept d'images retrouvées délivre forcément des zooms incessants et des images instables à la limite du vomitif, et ce même lorsque les cadreurs font une interview en studio... La stupidité est totale. Ce n'est que le début.

Encore plus incohérent que Troll Hunters, Grave Encounters met ainsi en scène une équipe de télévision incapable de produire UN seul plan broadcast, mais qui perdra huit heures à réaliser un time lapse. On n'est pas loin de la parodie livrée par South Park.

Grave Encounters
Can't Be Unseen


Inutile de préciser que dans ces conditions le film ne décolle jamais, l'ambition des auteurs étant proportionnelle à leur talent : les clichés s'alignent péniblement entre quelques excès de nawak (les personnages arrivent à se perdre dans un couloir droit ; plus les menaces se manifestent plus ils s'isolent les uns des autres) et les facepalms rythment la projection avec rigueur. Les auteurs de la chose en viennent même à insérer des prises ratées pour crédibiliser leurs rushs. Génie.
Bref, quand la connerie le dispute à l'opportunisme, il est temps d'aller manger une flammenküche.




   

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RoboCom.

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