Novembre 2007

Ice pyromane

Esquimau

Je ne savais pas comment débuter cet édito, je vais donc commencer par la fin, comme ça ce sera fait : nous avons, de nos petites mains potelées, créé les Ouvreuse Euhouardes, alias Les Esquimaux d'Or. Les nominations paraîtront à la fin de l'année pour les fêtes (si vous êtes sages évidemment), les récompenses seront délivrées une semaine avant nos Césars nationaux.


Certes la place est déjà occupée par les Gérard du Cinéma, les Bidets d'Or et autres Brutus, mais et d'une on s'en cogne, et de deux nous ne sommes pas de trop pour contrebalancer la cérémoniale propagande annuelle de nos élites. D'ailleurs nous hésitons à créer un concours pour l'occasion : offrir un DVD à celui qui donnera à l'avance le nombre exact de fois où les mots "diversité" et '"exception" seront prononcés.

En parlant de mauvais films, l'autre soir avec D'Artomufix nous sommes tombés (lourdement) devant un nanar très sobrement titré Fire Pyromane. Tout en me demandant pourquoi les auteurs se sentaient obligés de préciser fire (peut-être pour anticiper l'épisode suivant de la franchise, Water Pyromane), je remarquais que les gars de Nanarland avaient quand même de la chance car les mauvais films qu'ils chroniquent ont au moins le mérite d'être sympathiques.
Ici, les daubes qu'on se mange sont au choix chiantes, prétentieuses, idéologiquement puantes, moches, ou tout bonnement insupportables tant elles peuvent parfois cumuler toutes ces qualités, en plus d'être chiantes. A croire que leurs auteurs font des paris entre eux.

C'est mon optimisme naturel qui me pousse à croire qu'ils le font exprès, enfin je l'espère, car j'ai subi ces derniers jours coup sur coup une Heure Zéro neurasthénique, un dernier gag d'Ariel Zeitoun, nommé Le Dernier Gang, un Chrysalis dont le plantage prévisible au box office (même pas 100 000 spectateurs pour la première semaine) va bien arranger la diversité des décideurs et un Royaume plus niais tu meurs ("Pleure pas chérie, on va allez là-bas et buter tous ces sales terroristes." Peter Berg, il est sympa, faut juste qu'il ne parle pas de géopolitique en se prenant pour Michael Mann).
Et il va bien falloir aller voir le Deuxième Souffle de Corneau. 

Bon, je dois partir aider la patronne, il y a encore un gros lourd qui n'a pas compris qu'une salle de cinéma n'est pas son salon.




   

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RoboCom.

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